Auteurs :
Beintema, Nienke; Di Marcantonio, Federica
Année :
2009
Publié par :
Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI); et African Women in Agricultural Research and Development (AWARD)
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L’agriculture en Afrique se caractérise par le rôle prépondérant qu’y joue la femme, vu que les agricultrices constituent entre 60 et 80 % de la main-d’oeuvre agricole. Or la direction des études supérieures et des recherches axées sur l’agriculture est confiée, en nombres disproportionnés, à des cadres de sexe masculin. En Afrique subsaharienne, il y a urgence à renforcer la présence des femmes dans le domaine des sciences et des technologies (S&T) appliquées à l’agriculture. Les scientifiques, les professeurs et les gestionnaires femmes apportent des perspectives et des conclusions différentes et permettent ainsi aux équipes des instituts de recherche d’étudier de manière plus complète et détaillée les problèmes uniques et pressants qui se posent aussi bien aux agriculteurs qu’aux agricultrices de la région.
Les données relatives à la capacité en ressources humaines des S&T sont rarement désagrégées par sexe. Elles ne sont souvent pas assez détaillées et se rapportent au domaine général des sciences et technologies plutôt qu’à celui, plus spécifique, de l’agriculture. Les données ne sont pas toujours comparables, en raison des différences de méthodes d’application et couverture institutionnelle. Le projet ASTI sur les indicateurs de la science et de la technologie agricoles et le programme « Gender & Diversity (G&D) : égalité des sexes et diversité » du GCRAI ont formé un partenariat afin de combler ce déficit en informations. Le présent document présente en abrégé les résultats principaux de leur étude benchmarking – une enquête menée auprès de 125 instituts de recherche ou d’enseignement supérieur axés sur l’agriculture, dans 15 pays de l’Afrique subsaharienne.